Notre village Étiolles
L’église d’Étiolles
L’Église est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 17 février 1950 pour son clocher, les trois travées du chœur et leurs bas côtés. Les registres paroissiaux remontent à 1541 : c’est à dire qu’ils sont parmi les plus anciens de France. En effet l’ordonnance de François Ier les rendent obligatoires en 1539. L’horloge ancienne a dû être donné par Guillaume Lenormand trésorier général des Monnaies de France. La cloche : Louise-Elisabeth; parrain : Nicolas Louis de Bailleul arrière petit fils de Nicolas de Bailleul ministre d’État mort en 1662; marraine : Elisabeth de Francine épouse de Messire Lenormand.
La construction de l’Eglise a commencé sous Saint Louis. Celui-ci lors d’une de ses croisades ramena un morceau de la Croix. Il est enchassé dans la Croix de l’Eglise.
La paroisse se nomme saint Martin d’Étiolles. Auparavant, elle se nommait Eglise de la Trinité. Il y avait un cimetière autour qui disparut à la Révolution pour faire place à la maison dite « Le Paradis ». L’Eglise est demeurée fermée du 20 ventose de l’année 2 de la République (7 mars 1794) au 4 janvier 1801 ceci à cause de la Révolution. L’office Divin de réouverture a été célébré par M. BIN, curé de la Paroisse de 1759 à 1807. Il est mort le 26 janvier 1807 et est inhumé près de la Croix.
Le clocher et le Choeur datent du 12ème siècle. La cuve baptismale date du 13ème siècle et les bâs côtés et la Nef du 16ème siècle. Dans l’Eglise, il y a un bâton de Saint vincent car Étiolles était un village de vignerons. Sur l’emplacement de la rue de l’Eglise il y avait un Prieuré et un petit Monastère. Henri IV (1610) agrandit l’Eglise, au début il n’existait que le choeur et la Sacristie. elle fut consacrée le dimanche 1er août 1610 par l’évèque de Troyes. A gauche, il y a la cour de Saxe et Bavière. Sous les fonds baptismaux on trouve des dalles de tombes de chevaliers. Les empreintes de leurs armes et de leurs écussons (taillés dans la pierre) sont encore visibles. Pendant des travaux de réfection, on a découvert des murs creux et dedans étaient placées des statues représentant les sujets de la crèche, l’enfant Jésus manque. Avant le début de cette restauration, on trouvait de nombreux tableaux à l’intérieur : Jésus et la Samaritaine de zier, une vierge au tombeau du Christ, Vierge à l’enfant et Saint Jean Baptiste, peinture du 18ème siècle, le baptème du christ, Saint Vincent bénissant les vendanges. Ces deux derniers sont plus récents et ont été peints par M. Mail Saint Prix, père du propriétaire du Château de la Grange au début du XXème siècle. dans la Nef était le portrait de Louise-Marie de France, fille de Louis XV, morte en renom de sainteté au Carmel de saint Denis en 1787. C’est une toile du 18ème, porté sur l’inventaire des Monuments Historiques le 16 janvier 1905. Donné par Madame Ladmiral en 1904. Tableau non signé mais dans la manière de Nattier (Jean-Marc, né à Paris en 1685, mort à Paris en 1766). Peintre de la famille Royale, il exécuta les portraits de la Noblesse.